Poèmes

Le bruit incessant des bâtons et des billes de billard Les chaises déplacées et cette odeur de cigares Étalant des billets, synonymes de pouvoir Des messieurs inconnus ne viennent que le soir.

Bienvenue dans mon paradis aux rideaux noirs Entrez et faites vous câliner par mes pouvoirs La vie est moins amère ici, vous n’en regretterez rien Laissez vous transporter par le spectacle qui est le mien.

Maître Sorcier du Multivers, Grand Voyageur, Guérisseur, À travers les Portes de l'Espace, Tu as conquis mon Cœur. De sa longue tunique aux sombres couleurs, et de ses armes, Et de ses longs cheveux noirs je suis tombée sous le charme.

Le cuir noir vêt le son impérieux de ses pas Lente est sa démarche, mais elle ne tardera pas. La porte s'ouvrira, sur sa tenue de scène Tout ira bien, tu possèdes ce qu'elle aime.

Il y a des nuits où tu es si loin que, malgré mes promesses, Je frappe à des portes inconnues et, quand la lumière cesse, Des regards m'ensorcellent: cette nuit, pour un court instant Bien adoré, je trouverai ardemment insuffisant de dire non.

C’est dans une ville au bord de la mer, À quelques heures des regards indiscrets Que se donnent rendez-vous quand s’approche l’hiver, Les amants d’un jour pour se réchauffer.

À l'âge de sept ans, les soirs d'été j'avais l'habitude De me promener sur la plage pour un peu de paix et solitude Avec moi j'emmenais, un petit crayon et un vieux carnet Où je racontais toutes les sensations que la mer m'inspirait